Les quelques rayons matinaux laissaient présager une belle journée. Et de la photo de famille programmée en parallèle d’une session de l’école d’arbitrage parfaitement orchestrée par Sarah Barroso et Robert Miquel à l’enchaînement de cinq rencontres, tout s’est parfaitement déroulé.
Les équipes unionnaises sont restées maîtres à domicile et les succès enregistrés ont dépassé toutes les espérances.
La Nationale 2 était officiellement au repos (le championnat ne reprend qu’en fin de semaine prochaine), les 18 France auraient pu connaître une trêve similaire si un match amical avec le CRAHB (Castanet Ramonville Auzeville HB) n’avait pas été organisé quasiment au pied levé.
Mais c’est à domicile, sous l’aile couverte François Vallès que s’est concentrée l’attention.
Les jeunes de moins de 15 ont ouvert le programme et ils n’ont pas déçu une assistance qui est devenue de plus en plus nombreuse.
Contrat largement rempli pour les deux formations du trio Pierrick Dunyach, Stéph’ Halus et Marc Savoldelli.
La D3 qui accueillait le Fénix a pris d’entrée les commandes et a parfaitement négocié son 1er tiers temps (19-4). Les Toulousains ont tenté de relever la tête mais ont été incapables d’inverser la tendance. Les partenaires de Lilian, Arthur, Leon et Noah (sur notre photo) étaient bien plus forts (victoire 45-16).
Dans cette même catégorie d’âge, la D1 se devait de poursuivre sur la même dynamique. Pourtant privée d’Axel, Pierre et Lukas, cette équipe n’a laissé aucun espoir à son homologue d’Albi.
En moins de dix minutes, les partenaires de Faustin, Baptiste et Nathan sécurisés dans la cage, par un Lohan sur ressorts (22 parades au total pour le gardien unionnais), l’addition a vite grimpé.
Les Tarnais ont essayé de riposter mais la différence de niveau était bien trop importante pour qu’ils puissent a minima remporter un tiers temps. Score final: 49-20. Il restera une journée dans cette 1ère phase et une rencontre à disputer à Bruguières samedi prochain, et un championnat plus distrayant par son homogénéité pourra débuter. De l’avis même de Macéo Daymard, un des piliers de l’équipe, « cette saison, si on reste sérieux et si on se conforme au projet de jeu, il y a vraiment une belle page à écrire. » Les garçons visent ni plus, ni moins, la finale régionale au Palais des sports de Toulouse à l’approche de l’été.
Après ces deux belles prestations de nos « minots » et devant des gradins de plus en plus garnis, les U17 Elite entraient en scène.
La semaine avait été intense et le triste scénario vécu samedi dernier au Fénix (défaite de dix buts) avait réveillé quelques consciences. Rien n’était acquis et il fallait… bosser. A la maison et qui plus est face à Balma, il ne pouvait être envisagé autre issue que la victoire.
Privée d’Hugo Garrejat légèrement blessé et de Jules Potdevin indisponible, l’équipe de Marie Pissavy et Lucas Sarthou a mis vingt minutes pour prendre le large et établir un écart conséquent. En face, les Balmanais se sont maintenus à flots grâce aux exploits personnels de leur gardien.
Gardien ! Ce poste si précieux qui à lui tout seul peut bien souvent faire basculer le scénario d’une rencontre. Et à l’Union, chez les moins de 17, il y a Alex Peliccia. L’aîné de la fratrie (puisque son frère Nicolas évolue en u13) a régalé l’assistance par ses arrêts bien-sûr (22 au total) mais également par ses relances millimétrées (s’il en rate une ou deux, les dix autres sont une pure merveille). Et ce n’est pas Baptiste Chaucot, principal bénéficiaire de ces « caviars » qui nous démentira. Seul entre « les bois », Alex a livré une prestation sans fausse note. Tout comme l’équipe qui a terminé quasiment en roue libre (29-17).
Ce bol d’air rafraichit les esprits. La gifle subie aux Argoulets, une semaine plus tôt servira d’avertissement récurrent.
Après la jeune garde du club, et alors que dans leur match amical, les 18 France ont concédé une courte défaite (33-31) en terre castanétaine (de l’avis même du coach Kévyn Preel, il y a de nombreux points positifs à retirer de cette confrontation), place aux plus âgés (enfin, guère plus).
Grâce au calendrier et une N2 exempte durant le week end, la Prénationale était renforcée par quelques membres de l’équipe Une. Une bonne opportunité pour le demi-centre Lou Payet qui n’a repris que cette semaine après une absence de plus d’un mois due à des obligations professionnelles. Théo Khélaief, Valentin Daydé et Sébastien Sirot étaient également présents face à Espalion, l’adversaire du soir.
Pour distancer les Aveyronnais, les joueurs d’Alexandre Caillard ont du se montrer patients et contenir les assauts répétés de l’arrière Enzo Mastropiéri. Sauf qu’à L’Union, pour répondre aux treize réalisations de ce joueur, Ludovic Duhart (notre photo) et en fin de match le portier Alexandre Ortet ont fait parler leur expérience. Si bien que dans le money-time, l’avance enregistrée à la pause (+4), a été préservée (41-37).
Une 5ème de rang pour les joueurs de Yannick Kerviche en Excellence Régionale ? Pourquoi s’en priver ?
Saint Girons, 2ème au classement avant ce rendez-vous, est passé par différentes émotions. Au contact pendant le 1er quart d’heure, distancés par la suite (22-14 à la 42è), les Ariégeois ont bénéficié d’une double supériorité numérique, des maladresses et des mauvais choix unionnais pour refaire une partie de leur retard. Heureusement la vigilance d’Alexis Caussin dans la cage a permis de les garder à distance (28-25). Les coéquipiers d’Alexis Gelle (notre photo) restent donc invaincus et en tête au classement.