Notre capitaine emblématique, Tom Alran, se tourne vers de nouveaux horizons

club de l'AS L'UNION HANDBALL ! L'équipe fanion évolue en Nationale 3

Notre capitaine emblématique, Tom Alran, se tourne vers de nouveaux horizons

Voici un entretien qui retrace le parcours de Tom au sein du club et ses prochains objectifs :

Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ? 

Je m’appelle Tom Alran, j’ai 21 ans. je fais du handball depuis 14 ans. Je suis étudiant en commerce marketing en alternance et je travaille dans l’entreprise du Sporting village. 

Tu es arrivé à quel âge au sein du club ?

 Je suis arrivé en dernière année de – 11 ans, donc ça fait 14 ans que je suis au club. 

Quel est ton poste actuellement ? Est-ce qu’au cours des années au club tu as évolué sur plusieurs postes ? 

Moi j’ai fait tous les postes, j’ai commencé ailier gauche quand on a fait les sélections départementales. En moins de 18 France en première année je suis passé ailier droit, puis j’ai joué à tous les postes sur cette première année pour finir ensuite pivot sur la deuxième année. Puis je n’ai jamais quitté ce poste. J’ai dépanné un peu à l’aile lors de ma première année en N2 mais sinon j’ai toujours été pivot. 

Ton arrivé en Nationale 2 ? 

J’ai commencé en deuxième année moins de 18 ans, je faisais juste les entrainements. J’ai commencé à jouer lors de ma dernière année moins de 18 ans. Ça va faire 5 ans cette année.

Pourquoi tu as choisi ce club ? 

J’avais beaucoup de copains qui jouaient à l’Union. Avant j’avais essayé plein de sports, le foot, le judo, le tennis, le trampoline, le tumbling, l’athlétisme, le baseball, le tir à l’arc, le rugby… et ensuite je me suis mis au handball car il y avait mes copains et que ce n’était pas loin de la maison. J’avais envie aussi d’un sport de contact et d’un sport collectif car c’est le sport collectif qui m’a fait m’épanouir dans ma vie. Le handball c’est le sport qui me correspond, c’est un sport de contact en même temps avec des valeurs de partage, c’est comme le rugby en fait. J’ai donc commencé petit et je n’ai jamais quitté ce club. 

Est-ce que tu as fait des sélections étant plus jeune ? 

J’ai fait les sélections du comité mais après je n’avais pas été pris car j’avais un petit gabarit (j’ai grandi tard). Après cela, je suis rentré à la section sportive du Lycée Raymond Naves avec Fred Perez en tant qu’entraineur. 

Durant ces 14 ans au sein du club, est ce que tu t’es senti épanoui au sein des équipes ? 

Oui carrément, c’est ce que j’ai toujours dit, l’Union c’est un club amateur qui porte des vraies valeurs de famille, de l’entraide. Les personnes sont contentes de se voir à l’entrainement. Sur chacune des catégories, sur chacune des années, j’ai ressenti ça. C’est pour cela que je suis resté sur ce club et que j’y suis attaché. Je le considère comme ma deuxième famille. 

Le rôle de capitaine ? 

Il m’a été attribué en début de saison dernière, quand Xavier est parti. Il y avait trois personnes qui pouvaient avoir ce brassard : Emeric, Alex ou Jean. On a tous discuté. Le coach a proposé ma candidature et tout le monde a été d’accord même si j’étais le plus jeune. C’est vraiment une chose qui m’a beaucoup apporté, Prendre des responsabilités m’a permis de m’affirmer dans ce groupe. Je suis content de ce que j’ai pu faire et je pense que j’ai vraiment tout donné pour ce club. 

Est ce que tu as des amis qui t’ont suivi durant toutes ces années au club ? 

J’ai commencé en moins de 11 ans. De moins de 11 ans il n’y a plus personne. Après, en moins de 13 ans, il y a eu Quentin qui est parti au centre de Nimes et qui a signé en D2 à Sarrebourg. Puis, il y a eu Théo Jarry qui est maintenant pro au Fénix. Il y a Thomas Houry qui est pro à Lanester en N1. Eux, ce sont vraiment les 3 potes du début qui sont partis au fur et à mesure. Il y a eu aussi Lilian qui joue encore avec moi et Alex, le gardien. On n’a jamais joué ensemble petit car il est arrivé il y a 2 ans, mais j’ai toujours gardé contact avec lui et on était de bons amis. En fait oui, il y a pas mal de monde  avec qui j’ai gardé contact suite à mes catégories jeunes à l’Union. 

 Quel regard portes tu sur les 2 derniers matchs ? Et notamment celui à domicile ? 

Ben déjà, le dernier match à domicile ça va faire bizarre. Quand ça fait 14 ans que tu joues dans la même salle et que tu te dis que c’est la dernière devant ton public, dans ta deuxième famille, ça fait bizarre. Bien évidemment il va y avoir de l’émotion, beaucoup d’émotion ça c’est sûr. Déjà j’espère que l’on va gagner. Dans chaque match que je joue, dans chaque chose que j’entreprends je veux être le meilleur. J’espère que ces 2 derniers matchs, on va les gagner. Je vais tout faire pour bien jouer et laisser une bonne dernière image à tout le monde. 

Quand est-ce que tu as appris que tu allais quitter le club à la fin de l’année ? 

Ça s’est fait il y a 2 mois, quand je suis rentré en contact avec Julien Richard, le coach D’Amiens Picardie Handball. On a commencé à échanger grâce à Julien mon coach à l’Union. Du coup j’ai envoyé des vidéos et fait des tests là-bas. Il m’a expliqué un peu le projet, ce qu’il voulait faire avec moi et ce qu’il ambitionnait pour les années suivantes. Je suis tombé sous le charme du projet. C’était aussi un défi que je voulais me lancer, j’en avais parlé à Julien à la mi-saison. J’avais envie de jouer au plus haut niveau possible. Sans me fixait des limites et me poussait à toujours donner le meilleur de moi-même pour atteindre cet objectif. 

Peux tu résumer en trois mots toutes ces années au club ? 

Pour moi l’Union c’est une seconde famille. Je pourrais rajouter aussi le mot partage. Nous sommes tous unis, des plus jeunes aux plus âgés. Quand je parle des plus âgée, je parle bien évidemment de Jacquie et Jeannot. Je les connais depuis tout petit. Ce sont des personnes qui ont toujours été là au bord du terrain à t’encourager, à sourire. Chaque personne de ce club est vraiment un artisan du fait que tout le monde s’y sente bien et que les joueurs continuent à jouer à de très bons niveaux sur toutes les catégories. 

Tu parlais de Jacquie et Jeannot, est-ce qu’il y a des personnes au sein du club qui t’ont marqué ? 

Oui bien sûr, ben déjà ces 2 personnes, ce sont les emblèmes du club, Je n’étais pas né qu’ ils étaient déjà sur le club, donc automatiquement ce sont des icônes. En tant que joueur, après tous mes potes, si je disais leur nom il y en aurait trop, mais j’ai fait de belles rencontres dans ce club. Il y a des joueurs qui m’ont marqué, par exemple Xavier Lorgeré, notre ancien capitaine qui avait évolué en pro, Kobé Myaro qui est maintenant mon patron, Jean l’ancien gardien, Je garde de bons souvenirs de tout le monde. 

Que te procure le handball dans la vie de tous les jours ? 

Il me procure ce que j’ai toujours fait et ce que j’ai voulu c’est à dire de la compétition. Le handball me permet de me dépasser et de trouver du plaisir dans la compétition. C’est un sport que j’affectionne et qui me permet de me canaliser dans la vie de tous les jours. Tout le monde me dit : «  Quand tu es sur un terrain tu n’es plus le même ». La première fois que ma copine m’a vu au premier match elle m’a dit qu’elle ne me reconnaissait pas, mes beaux parents aussi. Je veux toujours donner le meilleur de moi-même pour l’équipe. 

Tu intègres le club d’Amiens l’année prochaine. Est ce que tu as des objectifs sportifs sur les années à venir ? 

L’objectif premier est l’objectif collectif, de pouvoir titiller la première place avec comme objectif la montée en N1 Élite. Et après sur le plan personnel ça va être de continuer à apprendre au sein d’un effectif ou j’ai tout à apprendre. Tous les joueurs ont de l’expérience en N1 alors que moi j’arrive de N2. Ce que je veux, c’est progresser pour aider le club à réaliser ses objectifs et m’améliorer. 

Une dernière question, quel est ton meilleur souvenir au sein du club ? Et le pire ?

Je vais commencer par le pire. On était en moins de 18 France et on jouait la deuxième place face à Pau chez eux. Celui qui gagnait accédait au finalité falcony, les meilleures finalités en moins de 18 France. Sur ce match il y a eu des faits de jeux, des problèmes d’arbitrage et ça s’est très mal passé. En plus de la défaite il y a eu quelques problèmes. Mais au final ça nous a permis de finir 3 ème et de partir pour Vesoul. Et je rebondis sur ça car Vesoul, c’est mon meilleur souvenir au hand. On a fait les finalités là-bas et on a rencontré des personnes géniales, notamment le club d’Aubervilliers. Il y avait mon ami Riyad qui joue maintenant à Caen. On était tous ensemble, on était une bande de potes. 10 heures de bus avec nos coachs stéphane et JB. Je ne raconterai pas tout ce qui s’est passé mais on a bien rigolé (rire). Et franchement c’était vraiment génial et c’est un de mes meilleurs souvenirs au handball et à l’Union. 

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